Chaque unité possède trois caractéristiques :
i)
Sa Cohésion,
qui représente à la fois la motivation individuelle des hommes, et leur
capacité à la conserver en s’appuyant les uns sur les autres. La Cohésion d’une unité a une valeur de 1 à 6.
Exemples : Une unité de
natifs en tirailleur aura typiquement une cohésion de 1. Elle pourrait atteindre 2 si les hommes qui
la composent sont fanatisés, mais n’ira pas au-delà. Une unité de guerriers natifs en masse, du
fait de son simple nombre, aura une cohésion de 5, et de 6 si elle est composée
de guerriers avec un fort esprit de corps ou fanatisés. Une unité coloniale est plus petite mais, du
fait de son entraînement, aura une cohésion « naturelle » de 3 ;
cependant des supplétifs peu enthousiastes le verront baisser à 2, tandis que
des troupes d’élite pourront bénéficier d’une cohésion de 4. Des unités de petite taille, notamment la
cavalerie, pourrait aussi avoir une cohésion de 2.
ii)
Son Armement. Celui-ci détermine la portée de tir de
l’unité et son intensité (ou son absence de tir).
iii)
Son Entraînement
qui mesure sa capacité à utiliser efficacement ses armes à feu. Les unités Entraînées au Tir et les unités Disciplinées
au Tir bénéficient d’une puissance de feu accrues. Si la première catégorie peut inclure des
unités natives (par exemple, des Boers), la deuxième est généralement
restreinte aux troupes métropolitaines des puissances coloniales, ou aux
meilleurs supplétifs.
Les unités Indisciplinées au Tir
– la majorité des Unités Natives – ont en revanche un tir amoindri et doivent
compter sur le volume de feu pour atteindre leurs adversaires.
Une unité peut également avoir une ou plusieurs capacités
particulières (exemples : Tirailleur ;
Charge Féroce).
Toutes les unités ont cinq pas de pertes, qui représentent
l’attrition physique et moral de l’unité.
Si une unité atteint 5 pertes, elle est éliminée.
Une unité qui a souffert au moins 2 pertes est fragilisée.
Elle devient plus difficile à contrôler.
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