Les batailles simulées par cette règle de jeu partent d’un postulat : les troupes coloniales sont d’emblée en situation difficile. Que ce soit à cause d’une ignorance du terrain, d’une reconnaissance défectueuse, d’une faille dans la logistique, d’un commandement inexpérimenté, paresseux ou arrogant, ou d’un adversaire fortement mobilisé, leurs effectifs doivent se battre pour survivre avant de penser à vaincre.

Cette orientation découle d’un désir d’éviter les batailles rangées où les natifs, déjà obligés d’être très nombreux, se font décimer par la puissance de feu d’un adversaire contraint à une posture statique.

La défaite d’une l’armée coloniale, parce que rare, avait souvent d’importantes répercussions : un haut commandement réticent à poursuivre les opérations ou bien une classe politique qui retirait son soutien.

Conscient maintenant de l’enjeu, sauriez-vous éviter un « Désastre Colonial » ?

jeudi 13 août 2020

Caractéristiques

 

Chaque unité possède trois caractéristiques :

i)                 Sa Cohésion, qui représente à la fois la motivation individuelle des hommes, et leur capacité à la conserver en s’appuyant les uns sur les autres.  La Cohésion d’une unité a une valeur de 1 à 6. 

 

Exemples : Une unité de natifs en tirailleur aura typiquement une cohésion de 1.  Elle pourrait atteindre 2 si les hommes qui la composent sont fanatisés, mais n’ira pas au-delà.  Une unité de guerriers natifs en masse, du fait de son simple nombre, aura une cohésion de 5, et de 6 si elle est composée de guerriers avec un fort esprit de corps ou fanatisés.  Une unité coloniale est plus petite mais, du fait de son entraînement, aura une cohésion « naturelle » de 3 ; cependant des supplétifs peu enthousiastes le verront baisser à 2, tandis que des troupes d’élite pourront bénéficier d’une cohésion de 4.  Des unités de petite taille, notamment la cavalerie, pourrait aussi avoir une cohésion de 2.

 

ii)                Son Armement.  Celui-ci détermine la portée de tir de l’unité et son intensité (ou son absence de tir).

 

iii)              Son Entraînement qui mesure sa capacité à utiliser efficacement ses armes à feu.  Les unités Entraînées au Tir et les unités Disciplinées au Tir bénéficient d’une puissance de feu accrues.  Si la première catégorie peut inclure des unités natives (par exemple, des Boers), la deuxième est généralement restreinte aux troupes métropolitaines des puissances coloniales, ou aux meilleurs supplétifs.

Les unités Indisciplinées au Tir – la majorité des Unités Natives – ont en revanche un tir amoindri et doivent compter sur le volume de feu pour atteindre leurs adversaires.

 

Une unité peut également avoir une ou plusieurs capacités particulières (exemples : Tirailleur ; Charge Féroce).

 

Toutes les unités ont cinq pas de pertes, qui représentent l’attrition physique et moral de l’unité.  Si une unité atteint 5 pertes, elle est éliminée.

Une unité qui a souffert au moins 2 pertes est fragilisée.  Elle devient plus difficile à contrôler.


 

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